Beauté à l’état Pure
Beauté à l’état Pure, une exposition automobile tout en contrastes.
C’est en découvrant cette Fiat Stanguellini dans le salon de famille du palais, coincée entre les sièges en bois doré de style Louis XV que je me suis rendu compte de l’excellente idée de marier l’architecture des salles du château aux courbes gracieuses de l’univers automobile. Ce projet a était mûri et réalisé grâce à Rodolphe Rapetti, le directeur.
Avez-vous déjà regardé des voitures comme des œuvres d’art ?
Dans une autre aile du château, sous les tapisseries et les moulures de bois doré de l’anti chapelle, la motocyclette expérimentale Moto major de 1948 trône triomphalement sur son podium blanc ivoire. Les néons aux lignes pures permettent des jeux d’ombres et de lumières très intéressants.
Encore plus surprenant, au beau milieu de la vaste salle du musée, on découvre un splendide prototype de la marque MG qui est entourée par une forêt de véhicules hippomobiles de l’Empire. Contrastes et couleurs au rendez-vous.
Au détour d’une autre salle, cet étonnant prototype, à la forme arrondie, imaginé par Arzens en 1942. Elle rappelle la Smart que l’on connaît aujourd’hui. Arzens conçoit un véhicule révolutionnaire : l’œuf électrique. Ce véhicule est fait de matériaux légers et modernes, l’aluminium et le plexiglass. Arzens imagine une caisse ne comportant qu’un seul espace dans lequel peuvent prendre place le conducteur et un passager. J’ai réalisé cette image car la lumière sur la carrosserie me fait penser à l’arc électrique.
Ci-dessous, deux autres automobiles se retrouvent dans un face à face. Les deux quatre places les plus rapides de leur temps. Vauxhall SRV et Mercedes-Benz C111 au Musée de la voiture de Compiègne.